Dans une déclaration concernant les valeurs, vous indiquez vos valeurs et convictions personnelles sur des questions essentielles de la vie. Cette déclaration fournit des indications importantes dans des situations où les directives anticipées ne contiennent pas de dispositions explicites. Elle aide les professionnels de la santé à prendre des décisions dans le respect de votre volonté présumée.
«La déclaration concernant les valeurs m’a aidé à prendre conscience de ce qui compte pour moi. J’ai ensuite eu davantage de facilité à m’entretenir avec ma personne de confiance et à remplir mes directives anticipées.»
Dans les directives anticipées ou sur une feuille en annexe, vous pouvez indiquer vos valeurs et convictions personnelles sur des questions essentielles de la vie. Cette déclaration fournit des indications importantes et contribue à cerner votre volonté présumée pour le cas où vous n’auriez plus la capacité de discernement. Elle aide les représentants à prendre des décisions en accord avec vos valeurs dans des situations médicales où les directives anticipées ne contiennent pas de dispositions explicites.
Une déclaration concernant les valeurs ne fait pas partie intégrante des directives anticipées et est, dès lors, facultative. Elle est descriptive et laisse une marge d’interprétation, mais peut livrer des points de repère importants pour appliquer vos directives anticipées selon vos désirs. Cette déclaration rend compte de vos motivations, idées et expériences personnelles. Vous y décrivez par exemple ce que signifie la qualité de vie et la dignité pour vous, ainsi que votre position sur le soulagement de la douleur, la perte du contrôle de soi et la dépendance.
Une déclaration concernant les valeurs répond à des questions existentielles comme:
«Même si je suis encore en forme aujourd’hui, je sais que la vie peut basculer dans une phase marquée par une longue maladie. J’aimerais renoncer aussi longtemps que possible à prendre des médicaments puissants et je privilégie la médecine alternative. Pour le cas où je souffrirais d’une grave maladie ou de fortes douleurs et que je ne serais plus en mesure d’exprimer ma volonté, je voudrais que des médicaments permettant d’apaiser ma souffrance soient utilisés. S’il n’y a plus guère d’espoir de guérison, je ne souhaite pas un maintien artificiel inutile de ma vie.»